Une industrie Loudunaise disparue
En 1870, la campagne loudunaise était parsemée de nombreux noyers qui étaient destinés à procurer aux habitants la seule huile existante pour l’alimentation :
L’huile de noix
Chaque famille de cultivateurs possédait plusieurs noyers. Cette industrie loudunaise, était jusqu’en 1914, très importante et durait une partie de l’année.
Avant la 1ère guerre mondiale, beaucoup de noyers disparurent, en raison du bois très recherché pour faire des meubles, et hélas, pour faire des crosses de fusils pour les soldats. Puis, après la guerre de 14-18, les noix s’exportèrent en Amérique : leur prix étant très élevé.
Les cultivateurs d’alors, trouvaient plus avantageux de vendre leurs noix très chères, et d’acheter de l’huile d’arachide à bon prix. Puis, pendant la 2ème guerre mondiale, en raison du manque de matières grasses, ceux qui possédaient encore quelques noyers, reprirent le chemin de l’huilerie. Ceux qui n’avaient pas de noix, portaient même des graines de citrouilles ou d’œillettes pour avoir de l’huile.
Puis après la guerre, avec l’apparition des huiles de colza, d’arachide,… les huileries durent cesser toutes activités faute de clients. Seul quelques huileries tournaient pour les clients qui restaient amoureux de cette huile vierge de noix.
Aujourd’hui, dans le Loudunais, il n’y a plus que l’Huilerie des Roches, que nous avons créé en 1994. Nous proposons aux particuliers de nous apporter leurs cerneaux de noix et de repartir deux heures plus tard avec une huile vierge de noix (première pression) issue directement de leurs propres noix. Pour plus d’informations sur la fabrication de l’huile de noix, cliquez-ici.